Aissa Deebi, palestinian artist, Aymon Kreil, anthropologist, Nadia Radwan, historian specialized in modern art and architecture in the Middle East, and Beral Madra, art critic (skyping from Istanbul), will discuss with Alain Bitar, director of the Arab and Mediterranean culture institute of Geneva the ambiguities of exile as creative experience.
Discussion (en anglais)- L’exil en tant qu’expérience créative
Avec Aymon Kreil, anthropologue, Nadia Radwan, historienne de l’art, et Beral Mardia, critique d’art (via Skype depuis Istanbul), Aissa Deebi, artiste palestinien qui verni le même soir son exposition, discutera des ambiguïtés de l’exil en tant qu’expérience créative. Cette discussion publique sera modérée par Alain Bittar, directeur de l’Institut des cultures arabes et méditerranéennes.
Vernissage et discussion publique en anglais le samedi 12 à dés 18h.
L’exposition est ouverte tous les jours de 19h30 à 21h30
Traduction française plus bas
Aissa Deebi is a Palestinian artist and a scholar based in Geneva and New York. His early work investigates the complexity of daily practices in post 1948 Palestine: Days like this (1997); Makkan (1998); My Dream House (1999); Nothing is New Only Forgotten (2000). Later Deebi’s work tackles the theme of immigration and alienation, particularly in post Sept 11 America (Naked Heroes (2003); Killing Time (2004); Dead Sweet (2004) and more recently Tal El Samak (2011)). In 2012, he defends his PhD research, providing critical analysis of Diaspora as a creative space at the University of Southampton. In 2013, Deebi represented Palestine at the 55th Venice Biennale. Deebi has held several teaching positions at a number of institutions including the Winchester School of Art, University of Southampton in the United Kingdom, Centro de Estudios Superiores de Monterrey Design, Mexico, Chulalongkorn University, Bangkok Thailand, and the American University in Cairo. Currently, Deebi is an Associate Professor of Art at Montclair State University.
Aymon Kreil is anthropologist. He conducted most of his researches in Egypt, on the topics of love and sexuality, on religious authority, and on the relations to politics. In 2012, he defends his Phd Thesis titled Du rapport au dire: Sexe, amour et discours d’expertise au Caire at the EHESS (Paris). Among his most recent publications are “Dire le harcèlement sexuel en Égypte: Les aléas de traduction d’une catégorie juridique”, Critique internationale 70, 2016; “Territories of Desire: A geography of competing intimacies in Cairo”, Journal of Middle East Women’s Studies 12: 2, 2016 ; “Science de la psyché et connaissance de Dieu au Caire: Quelles conciliations ?”, Archives de Sciences sociales des religions 170, 2015. Kreil teached at the University of Cairo, at the University of Neuchatel, and at the Geneva University for Art and Design. Currently, he is researcher at the Asia-Orient-Institute of the University of Zurich and teaches at the University of Fribourg.
Nadia Radwan is an art historian specialized in modern art and architecture in the Middle East, who obtained her Ph.D. at the University of Geneva in 2013. Her Ph.D. has been translated into Arabic by the National Centre for Translation in Cairo and her book entitled Les Modernes d’Egypte: une Renaissance des Beaux-Arts et des Arts Appliqués will be published in 2017 by Peter Lang. Her research focuses on Egyptian modernism and transcultural interactions between the Middle East and Europe. More recently, she has been working on curatorial practices and heritagization in the United Arab Emirates. Radwan is the author of articles about modern and contemporary art in the Middle East and has contributed to several exhibition catalogues. In 2014, she was Assistant Professor of Art History at the American University in Dubai. She is currently Assistant Professor of World Art History at the University of Bern, where she is also the director of the Global Studies doctoral program of the Walter Benjamin Kolleg.
Aissa Deebi est un artiste et chercheur palestinien vivant entre Genève et New York. Ses premiers travaux Days like this (1997), Makkan (1998), My Dream House (1999) et Nothing is New Only Forgotten (2000) explorent la complexité des pratiques quotidiennes dans la Palestine d’après 1948. Ses recherches plus récentes (Naked Heroes (2003) Killing Time (2004); Dead Sweet (2004), Tal El Samak (2011)) questionnent les rapports entre migration et aliénation, en particulier dans le contexte complexe de l’après-11 septembre aux États-Unis. Il soutient sa thèse offrant une analyse critique de la diasporique comme espace de création en 2012 à l’Université de Southampton. En 2013, Deebi représente la Palestine à la 55e Biennale de Venise (2013). Deebi a de plus enseigné à la Winchester School of Art, à l’Université de Southampton, au Centro de Estudios Superiores de Monterrey, à la Chulalongkorn University, Bangkok Thailand et à l’American University in Cairo. Actuellement, il est professeur associé d’Art à la Montclair State University.
Aymon Kreil est anthropologue. Il a mené l’essentiel de ses recherches en Égypte, sur les sujets de l’amour et de la sexualité, de l’autorité religieuse et du rapport au politique. En 2012, il soutient sa thèse intitulée Du rapport au dire : Sexe, amour et discours d’expertise au Caire à l’EHESS (Paris). Parmi ses publications figurent notamment « Dire le harcèlement sexuel en Égypte : Les aléas de traduction d’une catégorie juridique », Critique internationale 70, 2016 ; « Territories of Desire : A geography of competing intimacies in Cairo », Journal of Middle East Women’s Studies 12 : 2, 2016 ; « Science de la psyché et connaissance de Dieu au Caire : Quelles conciliations ? », Archives de Sciences sociales des religions 170, 2015. Kreil a enseigné à l’Université du Caire, à l’Université de Neuchâtel et la Haute école d’Art et Design de Genève. Actuellement, il est chercheur à l’Asien-Orient-Institut de l’Université de Zurich et enseigne à l’Université de Fribourg.
Nadia Radwan est une historienne d’art spécialisée dans l’art et l’architecture moderne au Moyen-Orient. En 2013, elle obtient son doctorat de l’Université de Genève. Sa thèse a été traduite en arabe par le Centre national de traduction, et son livre intitulé Les Modernes d’Egypte: une Renaissance des Beaux-Arts et des Arts Appliqués va paraître en 2017 chez Peter Lang. Ses recherches se concentrent sur le modernisme égyptien et les interactions transculturelles entre le Moyen-Orient et l’Europe. Plus récemment, Radwan a travaillé sur les pratiques curatoriales et patrimoniales aux Émirats arabes unis. Elle a publié des articles sur l’art moderne et contemporain au Moyen-Orient, ainsi que des contributions pour des catalogues d’exposition. En 2014, elle devient professeur assistante d’Histoire de l’Art à l’Université américaine de Dubaï. Actuellement, elle est professeur assistante d’Histoire mondiale de l’Art à l’Université de Berne ainsi que directeur de programme doctoral d’Études mondiales du Walter Benjamin Kolleg.