Présentation :
Ressources Urbaines a signé en mars 2019 un contrat de bail avec la société Bricks AG afin qu’une partie de l’ancienne Usine Parker puissent être mise à disposition de ses coopérateurs pour une durée initiale de 34 mois. En 2020, 330 m2 de surfaces adjacentes ont été louées pour créer 4 ateliers supplémentaires avec un bail arrivant à terme en 2023. Actuellement, la coopérative est le plus gros locataire de l’ensemble du bâtiment avec environ 1500 m2 de surface occupée.
Des travaux de réaménagement ont été réalisés en 2019 pour créer 6 espaces pour les arts appliqués et des activités culturelles et sociales, 6 ateliers individuels et partagés pour des artistes ainsi qu’un commun, l’ensemble étant accessible par le parking du 30-50 Rue Jacques-Grosselin. Ces transformations ont été rendues possibles grâce au soutien de la FPLCE (Fondation pour la promotion de lieux pour la culture émergente).
Les espaces ont entre autre été attribués aux artistes Victor Roy, Julie de Torrenté, Valentin Dubois, Benoît Eccoiffier, Yusuké Yamamoto, Aline Morvan, Bastien Gachet, Johanna Martins, Brigida Bocini, le collectif d’artistes Sous Neuf, ainsi qu’à un atelier de menuiserie pour personnes en réinsertion, au magasin de vêtements de seconde main Wood Friperie, au collectif de musiciens Ensemble Batida, au collectif de stylistes Hi Bye, à la société de production de films et de projets multimédia Maison Suspecte, l’association d’orientation et d’accompagnement de jeunes vers des expériences artistiques PAC(O) et à Forum Grosselin, qui est également partenaire de Ressources Urbaines pour le projet d’occupation temporaire de l’ancienne Usine Parker.
Historique :
L’ancienne Usine Parker est à l’origine une manufacture genevoise de dynamo-électriques pour véhicules, créée sous le nom de Magnetos Lucifer en 1912 à Carouge. Elle a ensuite été reprise dans les années 80 par Parker Hannifin, le géant américain dans le domaine des transports, de l’énergie et de l’aérospatial. L’établissement, qui a conservé le nom de Parker Lucifer, est resté en activité jusqu’au courant de 2017 où elle a définitivement fermé ses portes, suite à un plan social. Dans le cadre du développement du secteur Grosselin du plan d’aménagement urbain PAV, l’ancienne usine devrait être détruite pour faire place à des logements et des surfaces de bureaux.
